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Centre Hospitalier de Pontarlier
2 Fbg Saint-Etienne, 25300 Pontarlier

Tél. 03 81 38 54 54

Entorses de cheville

ENTORSES DE CHEVILLE

La cheville est une articulation considérée comme stable par sa conformation osseuse, les renforts ligamentaires et tendino-musculaires.

La stabilité osseuse est obtenue par l’emboîtement du « talus » (astragale) dans la pince bimalléolaire (entre malléole médiale et malléole latérale).

La stabilité ligamentaire est complexe : on distingue trois ensembles ligamentaires à la cheville proprement dite, auxquels s’associent les ligaments des articulations avoisinantes :


        - Le ligament latéral comporte 3 faisceaux : le ligament talo-fibulaire antérieur (LTFA) le plus souvent lésé, le ligament fibulo-calcanéen (FC) se dirigeant vers l’arrière croisant les tendons fibulaires, le ligament talo-fibulaire postérieur (LTFP) en arrière, rarement touché.
        - Le ligament médial (interne) comporte 2 faisceaux profonds : tibio-taliens antérieur (LTTA) et postérieur (LTTP) et le ligament deltoïde, superficiel fixant la malléole interne aux naviculaire et calcanéum. Le faisceau tibio-naviculaire est renforcé par le tendon tibial postérieur .
        - Les ligaments inter-tibio-fibulaires (LITF) et la membrane interosseuse fixent la fibula (péroné) contre le tibia.

       

L’entorse de la cheville correspond à un étirement d’un ou plusieurs ligaments lors d’un mouvement forcé du pied. Selon la gravité de la traction, il peut y avoir une simple « distension » du ligament, une « rupture complète » ou un « arrachement » de l’attache osseuse. Après entorse, le traitement fonctionnel de la cheville par attelle amovible et rééducation chez un kinésithérapeute  permet le plus souvent la cicatrisation des ligaments, mais parfois le ligament ne se répare pas correctement, occasionnant un « jeu anormal » de la cheville appelé « laxité articulaire ».
L’instabilité correspond à la crainte de faire une entorse sur terrain instable ou la tendance à la répétition des entorses, malgré un mécanisme mineur : en marchant sur un terrain plat par exemple. L’instabilité peut être douloureuse et conduit alors à la recherche de lésions associées.

Avant la chirurgie, la stabilisation de la cheville peut se faire par des moyens orthopédiques tels qu’une attelle amovible, une chevillière ou une chaussure montante. Les infiltrations de corticoïdes soulagent certaines douleurs. La rééducation permet de renforcer les muscles stabilisateurs de la cheville. Si les moyens orthopédiques aident à poursuivre les activités professionnelles voire sportives, la cheville peut malgré tout se dégrader et évoluer vers une arthrose douloureuse plusieurs années plus tard qui peut nécessiter un blocage de la cheville (arthrodèse).

La durée d’hospitalisation est de 1 jour (chirurgie ambulatoire).
L’intervention se déroule ou anesthésie générale ou loco-régionale (seul le bas du corps est endormi).
Les incisions sont variables selon les techniques, de plusieurs mini-incisions (chirurgie arthroscopique) à une incision unique d’une dizaine de centimètres.
La chirurgie s’attache à suturer le ligament (à l’aide d’ancres fixées dans l’os) ou reconstruire le plan externe (ligamentoplastie par greffe tendineuse). Elle doit prendre en compte toutes les lésions associées, en sachant que certaines sont parfois découvertes pendant l’intervention et que d’autres n’ont pas de traitement chirurgical.

En fin d’intervention, selon le geste effectué, une immobilisation est mise en place : botte plâtrée, attelle, botte de marche, et l’appui est plus ou moins autorisé.

Le but de l’intervention est de redonner une stabilité de cheville compatible avec la marche pieds nus même en terrain irrégulier. Cette stabilité de même que les douleurs sont parfois compromises par des lésions associées (ligamentaires, osseuses ou cartilagineuses) dont le traitement et les résultats dépendent de gestes spécifiques. La reprise d’une activité physique aidée éventuellement d’une chevillière (travail, activités sportives) est autorisée vers le 2ème - 3ème mois mais peut être parfois beaucoup plus longue selon les lésions associées.

Les complications sont rares : infection, non consolidation, phlébite, algodystrophie, raideur

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